Si vous ne connaissez pas BALFOUR BEATTY, il s’agit de la deuxième plus grosse entreprise britannique de construction et de génie civil. Elle est cotée à la Bourse de Londres. L’entreprise a récemment annoncé être sur la bonne voie pour revenir à un niveau d’activité pré-pandémie COVID-19.
En effet, le groupe a déclaré que le bénéfice d’exploitation pour ses services de construction et ses activités de soutien serait au même niveau que celui de 2019 à 172 M£. Les recettes, y compris celles des joint ventures (dont Vinci), sont évaluées à 8,4 milliards de livres. Le directeur général Léo Quinn prévoit donc des perspectives positives pour la fin de l’exercice et au-delà. Il est encouragé dans sa déclaration par de récents succès. Sa filiale Gammon a notamment remporté des contrats pour des projets à Hong Kong et à Singapour et Balfour Beatty s’attend à un carnet de commandes de 15,5 milliards de livres à la fin de l’année.
Il faut dire que le marché est globalement dynamique malgré la pénurie de matières premières. Il peine même à combler ses demandes d’emploi.
Un des enjeux du secteur de la construction est l’amélioration de ses pratiques pour le respect de l’environnement, à la fois quant à la consommation d’énergie et pour le traitement des déchets issus des chantiers. Les chiffres sur lesquels entreprises, institutions et experts s’accordent sont impressionnants : le bâtiment (la construction) représente environ 40 % des émissions de CO2 des pays développés, 37 % de la consommation d’énergie et 40 % des déchets produits.
Un potentiel économique dynamique donc, mais aussi un potentiel encore sous-exploité de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de déchets.